"On arrive à 21 h 15. Un premier employé nous installe dans un coin sur une table pour 6 personnes, très au calme. C'est parfait pour mes retrouvailles avec mes deux amis qui viennent d'Alsace. Une seconde employée (Olivia), nous demande, avec une vilaine grimace qui doit être pour elle un sourire, de libérer la table. Probablement qu'elle pense que dans la demie-heure qui suit, 6 personnes vont entré et auront besoin de cette table-ci spécifiquement, et qu'elle ne pourra probablement pas rapprocher trois tables de deux places pour pouvoir répondre à cette demande. A ce moment-là, le restaurant est au 3/4 vide et ils arrêtent leur service dans 30 minutes. On nous sert une Badoit et une bière... débouchées ! Le Schweppes et le jus de cranberries sont servis dans des grands verres avec glaçons. Que boit-on vraiment ? La carte est assez réduite (pour ne pas dire pauvre). J'ai mangé un saumon à la ficelle, trop ferme et sans goût, accompagné d'une mousse blanche insipide. Il a fallu que je réclame les toasts qui allaient avec et que je déploie bien de l'énergie pour avoir un accompagnement supplémentaire (j'ai un droit à une "rondelle" de gratin dauphinois "acceptable"). On fait l'impasse sur les desserts, là aussi, peu engageants. Encore une précision qui peut avoir son importance pour certains et c'est mon cas : Robin nous a servi au retour d'une de ces pauses clopes, ses mains non lavées. Je ne vous parle pas de son haleine. La déco a le charme des propositions que font des décorateurs sans inspiration, si ce n'est celle de suivre la tendance."